Publié le Lun 23 Septembre 2024 19 Vue(s) [216 articles]
Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, représentant le Chef de l’État, S.E.M. Alassane OUATTARA, à la 79è Session Ordinaire de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), à New-York (USA), a pris part, ce dimanche 22 septembre 2024, à la cérémonie d’ouverture du ‘‘Sommet de l’Avenir’’.
Ce
sommet, qui se réunit à 48 heures de l’ouverture solennelle du Débat Général de
l’Assemblée Générale de l’ONU, prévue le 24 septembre 2024, est une rencontre
au sommet préparée depuis trois ans, en vue de créer un nouveau consensus international
et décider ensemble comment surmonter au mieux les défis actuels et futurs,
améliorer le présent et préserver l’avenir.
La
cérémonie d’ouverture du ‘‘Sommet de l’Avenir’’ a été marquée, dès l’entame,
par l’adoption du ‘‘Pacte pour l’Avenir’’ à travers lequel les Etats s’engagent
à réaffirmer la Charte de l’ONU, à redynamiser le multilatéralisme, à accélérer
la mise en œuvre des engagements existants des Objectifs du Développement
Durable (ODD), à s’accorder sur les solutions à apporter aux nouveaux défis, et
à restaurer la confiance érodée au sein de l’organisation mondiale.
Dans
son allocution suivant l’adoption du pacte, le Président de la 79è Session
Ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU, pour rendre les institutions
internationales plus justes, plus légitimes et plus efficaces sur la base des
valeurs de la Charte des Nations unies, face aux défis nouveaux sans précédent
auxquels le monde est aujourd’hui confronté et qui, selon lui, exigent des
actions de toute urgence.
Le
Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio GUTERRES, s’inscrivant dans le même
ordre d’idées, a soutenu que l’adoption du ‘‘Pacte pour l’Avenir’’ ouvre la
porte à l’action concrète pur rendre les institutions internationales plus
justes, plus légitimes et plus efficaces sur la base des valeurs de la Charte
des Nations unies, face aux défis nouveaux.
Il a
déploré que l’architecture mondiale et les outils de règlement des conflits
reflètent le passé, justifiant ainsi la nécessité de restaurer le
multilatéralisme pour éviter de tomber dans le gouffre. Pour étayer son propos,
il a rappelé qu’à la création de l’ONU, celle-ci ne comptait que 51 membres,
alors qu’elle en compte aujourd’hui 193. Et s’agissant du Conseil de Sécurité,
en particulier, il a estimé qu’il est obsolète et risque de perdre toute sa
crédibilité, s’il n’est pas réformé.
Au plan
économique, M. Antonio GUTERRES a expliqué que l’architecture internationale
actuelle ne reflète pas non plus l’économie mondiale et n’est plus à même de
régler les problèmes de développement durable, car lorsque celle-ci se mettait
en place à la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup de pays en voie de
développement aujourd’hui n’étaient encore que des colonies.
Notons que l’ouverture officielle du ‘‘Sommet de
l’Avenir’’ a été suivie, en séance plénière, des déclarations des chefs de
délégations des Etats-membres et d’invités spéciaux, qui vont se poursuivre
durant ces deux jours. L’intervention du Vice- Président Tiémoko Meyliet KONÉ à
cette tribune est attendue ce lundi 23 septembre 2024.
(Présidence)
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