Publié le Mar 24 Septembre 2024 21 Vue(s) [505 articles]
Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a suspendu l’opération de déguerpissement de la forêt classée de Bouaflé. Il a, en outre, trouvé une solution consensuelle avec les populations riveraines. C’était lors d’un déplacement à Bonon, le samedi 21 septembre 2024.
«
Aujourd'hui, nous sommes ici pour aborder la question de manière constructive.
Je réaffirme que l’activité de déguerpissement est suspendue. Avec les
autorités préfectorales et les élus, nous allons établir un état des lieux des
populations impactées. Cependant, je ne peux pas accepter que ceux qui occupent
illégalement des terres demandent à y être rétablis », a-t-il averti.
Le ministre a
promis de poursuivre les efforts de sensibilisation avec ses services, le corps
préfectoral et les élus, afin de s’assurer que les décisions prises ensemble
soient correctement mises en œuvre.
Laurent
Tchagba a appelé à une réflexion commune afin que les populations des
campements non impactés prennent les mesures nécessaires pour quitter la forêt.
Cela permettra d'atteindre les objectifs de protection de l’environnement et de
restauration du couvert forestier, qui visent à doubler la superficie des
forêts, et à la faire passer de trois à six millions d’hectares d’ici 2030.
Le ministre a
exprimé son indignation face à des affirmations circulant sur les réseaux
sociaux, selon lesquelles l'opération serait dirigée contre un groupe ethnique
spécifique. Dressant le bilan de la situation, le préfet du département de
Bonon, Ogou Yapi, a informé que parmi les 42 campements identifiés, seuls 12
ont été touchés. Il a ajouté qu’en collaboration avec la direction régionale de
l’Education nationale et de l'Alphabétisation, des mesures sont en cours pour
inscrire les élèves impactés dans d'autres établissement scolaires.
CICG
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