Publié le Sam 28 Septembre 2024 73 Vue(s) [129 articles]
Pour la sixième journée consécutive, Israël continue d'attaquer samedi 28 septembre la banlieue sud de la capitale du Liban, Beyrouth, bastion du Hezbollah.
Après une première annonce de l'armée
israélienne ce samedi matin, le groupe du Hezbollah a confirmé la mort
de Hassan Nasrallah dans une frappe à Beyrouth. La stratégie militaire du
Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui a prononcé un virulent
discours à l'Assemblée générale des Nations unies vendredi 27 septembre 2024,
est vivement critiquée par la communauté internationale.
Ce qu'il faut retenir
► Ce samedi matin, l'armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef
du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans une frappe à Beyrouth. Le
mouvement chiite a confirmé l'information.
► L'armée israélienne vise la banlieue sud de Beyrouth par d'intenses
bombardements samedi 28 septembre 2024. Ce bastion du groupe chiite Hezbollah,
allié de l'Iran et du mouvement palestinien Hamas, est densément peuplé.
► Le Premier ministre israélien a repoussé la proposition franco-américaine
d'un cessez-le-feu de 21 jours vendredi 27 septembre, à l'occasion d'un
discours très attendu à l'Assemblée générale des Nations unies, boycotté par
certains diplomates. Benyamin Netanyahu a affirmé qu'Israël « n'a pas d'autre choix » et que les
attaques se poursuivront « jusqu'à
ce que tous nos objectifs soient atteints ».
► Depuis leur début lundi 23 septembre, ces bombardements ont fait plus de 700
morts, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé. En un
an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1 500, un bilan plus
lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.
La mort de Hassan Nasrallah ce samedi dans un raid à Beyrouth vient couronner
pour Israël une stratégie mise en place depuis plusieurs mois avec
l’élimination systématique des plus hauts responsables du Hezbollah. Le
mouvement chiite libanais menait une campagne contre l'État hébreu, notamment
depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023.
Dans un communiqué, le Hamas a déclaré qu'il pleurait la mort du chef du
Hezbollah Hassan Nasrallah. « Les
crimes et les assassinats perpétrés par l'occupation ne feront que renforcer la
détermination et l'insistance de la résistance », a déclaré le Hamas
dans un communiqué.
Le Hezbollah libanais a confirmé ce samedi la mort de son chef, Hassan
Nasrallah, qu'Israël a affirmé avoir tué la veille dans une frappe sur la
banlieue sud de Beyrouth. « Sayed
Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (...) dont il a conduit la
marche pendant près de trente ans », a annoncé un communiqué de la
formation pro-iranienne.
Le guide suprême iranien a dénoncé une vision politique israélienne « à
courte vue », après l'annonce par Israël de l'élimination du chef du
Hezbollah sans évoquer le nom du dirigeant libanais. « Le massacre de personnes sans défense au
Liban a une fois de plus révélé la férocité du chien enragé sioniste, a prouvé
la politique à courte vue et stupide des dirigeants du régime usurpateur »,
a fustigé le guide, dans un communiqué publié sur son site.
Une nouvelle frappe israélienne a visé la banlieue sud de Beyrouth, fief du
Hezbollah, a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP, après une nuit
de bombardements intenses. Selon la source de sécurité sous couvert d'anonymat,
un immeuble a été touché. Les frappes de vendredi sur la banlieue sud, dans
lesquelles Israël affirme avoir tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah,
avaient cessé samedi à l'aube.
RFI
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