Publié le Lun 22 Juillet 2024 53 Vue(s) [222 articles]
Soumaila Bredoumy, porte-parole du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), a animé une conférence de presse le vendredi 19 juillet 2024 au siège dudit parti à Cocody.
Lors de cet échange avec la presse, il a relevé que de 1960 à 1999, le PDCI-RDA a rempli son engagement vis-à-vis du peuple Ivoirien. Et ajouté que son parti veut conquérir le pouvoir pour prolonger ces actions, en tenant compte de l’état actuel du pays. Il s’est félicité de l’engouement pour les nouveaux adhérents, après l’appel du président du parti Tidjane Thiam, qui sont au nombre de 19.000 à ce jour. Le conférencier a envoyé des piques au Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), parti au pouvoir. « Le RDR qui dirige le pays depuis 2011 nous laisse un bilan sombre. Quel est l’état de la nation après 12 ans de gestion ? Les Ivoiriens vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 500 francs cfa par jour. Notre pays rime avec détournements de fonds publics et corruption. Les logements sociaux se limitent à la pose de la première pierre en fin de mandat. Tout cela loin des promesses faites » a dit le porte-parole du PDCI. Il a ajouté qu’au classement de l’indice de développement humain (IDH), qui indique la qualité de vie, la Côte d’Ivoire est passée de la 125ème place lors de la gouvernance du PDCI à la 165ème place. « On change avec celui qui peut faire mieux. On changera en 2025 avec le PDCI-RDA » a-t-il lancé. Soumaila Bredoumy Kouassi a fustigé le taux de la dette « qui est passé de 6 à 30.000 milliards, avec un accroissement annuel de 3000 à 5000 milliards ». Avant de dénoncer les marchés publics de gré à gré, « avec un taux de 14,8% selon les chiffres du ministre des Finances ».
Répondant aux propos du porte-parole du RHDP Touré Mamadou, qui a accusé le président PDCI Tidjane Thiam de tribalisme, il indiqué que le parti au pouvoir veut détourner l’attention des ivoiriens en allant sur le terrain de l’ivoirité et du tribalisme. « Le parti au pouvoir veut faire de la diversion en parlant de tribalisme, alors qu’il a érigé le rattrapage ethnique comme mode de gestion. On parle de leur échec ils parlent de tribalisme. Leur stratégie est de nous amener a insulté leur chef pour qu’on nous mette en prison pour outrage au chef l’Etat. Nous n’irons pas dans ce sens. Nous parlerons de bilan » a dit le conférencier. « Le Rhdp traite le président Thiam de tribaliste parce qu’il a sollicité la bénédiction de ses parents. Un enfant bien élevé sollicite la bénédiction de ses parents. Le RHDP veut ramener les démons de la division et nous invitons les Ivoiriens à ne pas les suivre » a-t-il dit.
Répondant à une question sur la crise de succession au Royaume Boulé de Sakassou, il a souligné que chaque peuple a ses traditions qu’il faut respecter. « Ce sont les hommes politiques qui créent les problèmes. Le PDCI estime que c’est un problème de tradition et l’on doit laisser le problème aux responsables de la tradition pour la gérer ». Il a précisé que les cadres du PDCI qui interviennent dans ce conflit le font en qualité de fils de la région et non en tant qu’homme politique.
Pour ajouter une couche sur la gestion du pouvoir par le RHDP, le porte-parole du PDCI-RDA a souligné que la mise en œuvre de la couverture maladie universelle CMU est un échec.
Concernant une éventuelle candidature de Jean Louis Billon à la prochaine élection présidentielle, il a noté que c’est son droit. « Nous irons à la convention. Et on va choisir le candidat. Faudra être fair play et s’aligner derrière le candidat qui sera choisi. Nous sommes le seul parti où le poste de président est concurrentiel » a-t-il souligné.
Commentant le récent déplacement du président du parti Tidjane Thiam au lycée classique d’Abidjan, il a précisé qu’il s’y est rendu pour remettre un prix qui porte le nom de sa maman. Il a conseillé au chef de l’Etat de prôner les bonnes relations avec les pays voisins, par la diplomatie.
Au sujet de la marche du parti, il a annoncé la poursuite des évaluations, pas pour sanctionner mais améliorer le dispositif avant les élections de 2025.
Jules Stefan
© CopyRight 2022. Tous droits réservés. | Conception et Réalisation 
du APHIIX GROUPS
