interview

Bakary BAMBA, (Directeur Commercial de Sophia, Directeur Général de la zone économique d’Abidjan) : « Nous avons une quarantaine de projets qui attendent des investisseurs »


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Publié le Lun 23 Janvier 2023 | Modifié le Lun 23 Janvier 2023 795 Vue(s) [7 articles]


Bakary BAMBA, (Directeur Commercial de Sophia, Directeur Général de la zone économique d’Abidjan) : « Nous avons une quarantaine de projets qui attendent des investisseurs »

Bakary BAMBA, directeur général de la ‘’zone économique’’ d’Abidjan, qui est une composante de la ville nouvelle Akwaba City, s’est ouvert à akwabavision.com. Il révèle dans cet entretien, les enjeux réels de cette zone dite économique et les multiples avantages qui y attendent les investisseurs.



Dans votre milieu et dans celui des commerçants de Côte d’Ivoire, l’on parle de plus en plus de ‘’zone économique’’. De quoi s’agit-il ?

 

 

La zone économique, c'est l'espace d’environ 7.200 ha pour lequel Sophia et ses partenaires ont obtenu une concession d’aménagement en décembre 2016. Il s’agit précisément d’aménager cet espace dans la continuité, dans le nouveau schéma directeur d’Abidjan. Pour cela, Sophia et ses partenaires, notamment le Bnetd, ont réfléchi. Au lieu de faire simplement la mission qui leur a été confiée en terme d’aménagement d’un espace foncier, comme l'assiette foncière le permet, ils ont trouvé qu’il faut réfléchir à y installer des infrastructures d’économie qui manquent dans l’ancien Abidjan. Nous pouvons citer en exemple un abattoir, un marché en gros, une gare de frets. La commune d’Adjamé qui est une commune de résidence d’environ 150 à 200.000 habitants, aujourd’hui, 3 millions de personnes transitent par là pour l’activité de commerce par jour. 

 

Les espaces dédiés aux logements ont été transformés en espaces de commerces. Face à ce constat, Sophia-Sa, les acteurs de commerce au travers de la Fenacci, la chambre de commerce et d’industrie ont réfléchi et ont travaillé avec le bureau national d’étude technique et de développement, pour aménager sur cet espace qui leur a été dédié, et faire des aménagements fonciers, des infrastructures de soutien à l’économie, ce qui manque dans le grand Abidjan. Voilà pourquoi on appelle ces 7000 ha la ‘’zone économique’’. A côté de cela, il y a évidemment d’autres assiettes foncières qui sont affectées aux logements qu’on peut appeler le pôle habitat. 

 

Il s’agit d’environ 5000 ha et d’autres espaces de 2000 ha, ce qui fait la totalité pour la phase pilote dans l’extension de la ville d’Abidjan. Dans ce nouveau pôle urbain de 61.500 ha, c'est 14.000 ha qui sont en train d'être aménagés avec un cœur d'activité qui est la ‘’zone économique’’. Ce cœur d'activité qui est la ‘’zone économique’’ qu'on peut aussi appeler le ‘’pôle économique’’, est en parallèle avec la zone industrielle déjà mise en place par l'Etat de côte d'Ivoire au pk 24 sur l'autoroute du nord. 




Qui sont les personnes qui peuvent habiter cette zone ou y mener des activités ?



Tout le monde peut y aller, mais en priorité les investisseurs dans le domaine du commerce et dans le domaine de l'économie. Si un investisseur où un groupe d'investisseurs où une personne morale et physique qui a les moyens regarde dans notre programme, des produits qu'on a identifié, notamment l'abattoir, la gare interurbaine de la  Cedeao, s'ils s'intéressent à cet espace, ils peuvent investir et Sophia peut établir en accord avec ses partenaires, et  promoteurs un partenariat avec cet investisseur pour réaliser l'infrastructure comme le port d'Abidjan, Bolloré, avec tout ce qu'on peut imaginer.

 



Doit-on comprendre par vos explications que la zone économique appartient à Sophia et à la Fenacci qui attendent des investisseurs désireux de réaliser des infrastructures que vous venez d’évoquer ?  

 

Oui et pour cela nous avons une quarantaine de projets qui attendent les investisseurs et qui sont: l'abattoir, un pôle universitaire, un pôle sanitaire. Avec des polycliniques de standard internationaux qui auront des hospitalisations mais où les parents peuvent rester dans les environs. On peut dire la cité médicale. Il y aura des marchés de proximité etc. Il y a beaucoup d'autres infrastructures qui sont définis. Nous vous signalons que la liste est longue (Voir la liste à la fin de l’entretien). A côté de cela, on a identifié un certain nombre de services de commodités. Ce ne sont pas des projets structurants mais ce sont les commodités d'une ville normale dans laquelle nous prévoyons la diffusion d'eau potable, le transport urbain, où on prévoit faire en chemin de fer et puis le traditionnel transport par bus etc. Il y a aussi les questions de la diffusion d'eau potable qui constituent aujourd’hui des difficultés dans certains quartiers dans l'ancien Abidjan.  Nous voulons donc que ce soit fourni vraiment dans les meilleures conditions pour tous les ménages et toutes les entreprises qu'on prévoit installer sur ce site-là.

 


Pour l'investisseur qui voudrait réaliser une ou quelques-unes de ces infrastructures, comment procède-t-il ? Doit-il s’adresser à Sophia ou à la Fenacci, ou aux deux à la fois ?

 

Tous les partenaires sont des points du contact pour réaliser les infrastructures au niveau de la ville. Mais d'abord, il y a le site web qui est là. Et nous sommes en train d'élaborer des canevas de manifestations d'intérêts directement là-bas, pour que dès que vous allez sur le site web acquérir un espace pour équipements structurants ou un projet structurant, vous puissiez vous inscrire. Nous avons à charge, nous le département commercial, de prendre attache avec vous par la suite.




Quel est le contact de ce site web ?


C'est :   www.akwabacity.com

 


Au-delà de ces infrastructures il serait aussi question de construction de logements. Si c’est le cas, qui peut accéder à ces logements et quelles en sont les conditions ? 



 

Le projet des logements est le projet d'accompagnement de la zone économique. En ce qui concerne l'activité économique, pour éviter ce qui se passe actuellement avec la commune d'Adjamé et du Plateau, où il y a 3 millions de personnes qui viennent la journée et qui sont obligées d'aller dormir dans la banlieue abidjanaise sur environ 15 à 20 km. Donc entre la zone dite économique sur les 7000 ha et la zone déjà aménagée par l'Etat de côte d'Ivoire au Pk 24,qu'on appelle la zone industrielle de Pk 24 il y a 5000 ha qui sont dédiés aux différents projets immobiliers.

 

Nous allons y construire environ 750 000 logements qui sont répartis sur plusieurs programmes. Mais au sein même de la zone économique, il y a des programmes immobiliers qui vont entre 20.000 et 50.0000 logements qui sont prévus sur des espaces entre les différents projets structurants. Tout n'est pas équipement structurant et tout n'est pas espace dédié à l'activité de commerce ou à l'activité économique. Entre deux espaces il peut avoir entre 5 à 10 ha, mais toujours est-il que ça va être dédié aux personnes qui vont exercer là en priorité. Effectivement les acteurs de commerce en côte d'Ivoire, mais aussi des travailleurs de la zone industrielle, qui travaillent dans la chocolaterie, dans les produits de l'industrie lourde et la transformation métallurgique, cosmétique, alimentaire etc. C'est toute la panoplie des acteurs du monde industriel qui est là. Tu sors du pk 24 au lieu d'aller dans l'ancien Abidjan, tu peux te loger là. C'est donc une opportunité de logement qui est offerte non seulement aux acteurs de commerce qui vont être dans la zone économique, mais aussi aux acteurs du monde industriel qui sont dans la zone industrielle de Pk 24.

 



Quelle est la nature des rapports que Sophia et la Fenacci entretiennent aujourd’hui avec les autorités ivoiriennes ? 




Les relations sont très bonnes. Quand on parle de partenariat, c'est bien parce que c'est d'abord le ministère de la construction du logement et de l'urbanisme qui a donné lui-même par arrêté le 22 Décembre 2016, cette concession qui est d'abord un service public. Parce que, l'aménagement foncier est d'abord du devoir régalien de l'Etat, c'est pour cela qu'il a fallu procéder de façon légale et réglementaire en nous donnant nous Sophia et nos différents partenaires cette concession de service public. Nous sommes donc en interaction avec tous les plans d'aménagements qui sont fait par le cabinet de l'Etat, notamment le Bnetd et ses différents travaux qui est bien reconnu aussi par le ministère. 

 

 C'est bien le ministère de la construction de logements qui le valide et qui donne quitus. Nous sommes en attente de l’arrêté d’approbation pour pouvoir commencer à installer nos machines à ouvrir le chantier. C'est l'arrêté de l'approbation de ce plan-plan que le Bnetd a effectué a bien finalisé pour notre compte, qui est sur la table du bureau du ministre en charge du département de la construction du logement et de l'urbanisme.

 



Aujourd'hui donc l'investisseur ou l'opérateur économique qui désire coopérer avec vous peut-il le faire sans risque de perdre ses investissements. 



 

Non, non, il n’y a aucun risque. Il y a du tangible. Il y a des assiettes foncières qui sont là et nous avons toute la documentation. Il y a mieux parce qu'une assiette foncière de par la loi en côte d'Ivoire, appartient à l'Etat mais l'Etat s'engage chaque fois de besoin à désintéresser les autochtones ou bien les propriétaires terriens. Et bien au-delà, ceux qui ont eu à avoir des cultures ou des intérêts ou des investissements primaires sur le sol sont désintéressés. L'Etat en nous donnant la concession du service public pour aménager ces espaces-là a bien voulu aussi encadrer ce processus par des conventions tripartites entre l'Etat, les propriétaires terriens et nous les promoteurs qui prévoient donc de désintéresser tous ces acteurs traditionnels et coutumiers qui ont des droits aussi.

 

La personne intéressée non seulement pour des infrastructures économiques au niveau de la zone économique d'Abidjan, mais aussi sur les programmes de logements, mais bien entendu, nous sommes heureux de le recevoir et de lui indiquer toutes les démarches qu'il faut en terme de réservation. En terme moratoire de paiement, parce qu’on sait qu'il n'y pas aujourd'hui d'opérateur ou de client qui peut payer cash sur la table tout le montant d'un seul tenant. On offre des facilités aussi. Nous sommes prêts à discuter avec tous les parties intéressés tous les opérateurs économiques, tous les clients qui peuvent nous donner le minima, gage de confiance pour réserver soit un logement ou un projet d'infrastructure de soutien à l'économie nationale.

 


Avez-vous un message à lancer ?

 

Le message c’est dire qu’Akwaba City c'est l'avenir d'Abidjan, avec la zone économique. C'est le futur des affaires, C'est le futur de la croissance et du développement. Nous voulons qu'il y ait le maximum de souscripteurs et de partenaires qui nous accompagnent à finaliser ce projet d'envergure qui est le 2ème en Afrique après celui du Caire qui a déjà démarré. On préfère vraiment garder cette place-là sinon la poursuivre parce que le Caire c'est 100.000ha, nous on est à 61.000 ha.  Voilà pourquoi on se place en 2ème position. Mais si les infrastructures sortent de terre avec les dernières technologies, peut-être que nous allons avoir la 1ère place en Afrique. C'est ce que nous souhaitons.  

 

 

Réalisée par Adolphe Kouilahan 

 

(Collaboration: Florence Kouakou)

 

 

Liste des projets  (Télécharger la liste des projets structurants)

 


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